Brochet en wading : les pieds dans l’eau pour un maximum de sensation !

Auteur: Adrien Théatre

Qui dit pêche, dit nature. Et si l’on aime la nature et la pêche du brochet, quoi de mieux que de pratiquer le wading pour traquer messire Esox lucius afin de profiter de cette dernière ?

 Imagine-toi, cher(e) lecteur/lectrice, au lever du jour, les pieds dans l'eau d'une rivière, l'air pur emplissant tes poumons, avec pour seuls sons t’accompagnant: le clapotis de l'eau, le chant des oiseaux et le souffle du vent dans les feuilles des arbres environnants. C'est dans ce décor naturellement envoûtant que se déroule la folle aventure de la pêche du brochet en wading. Un décor reposant et idéal pour la pêche de ce “monstre de rivière”, un décor dans lequel le calme et la zénitude du moment laissent leur place, en un instant, à la furie combattante du brochet, à de vives émotions et des montées d’adrénaline sans égal !

Le wading, si tu ne le sais pas encore, c'est cette pratique (que j'affectionne énormément) qui consiste à pêcher les pieds littéralement dans l'eau, offrant ainsi une expérience incomparable en terme de proximité avec le poisson et une sensation de liberté hors du commun.

Mais pourquoi donc opter pour cette méthode et pourquoi en particulier sur le brochet ?

Suis-moi à travers cet article pour découvrir comment la pêche du brochet en wading peut transformer ton expérience de pêche en une véritable passion débordante d'émotions et d'excitation !

Sensations garanties !

Installe-toi confortablement, prends un café et détends-toi,

C’est parti !

(Information importante: les rivières décrites dans cet article sont de “petites rivières” de maximum 10m de large ainsi que certains gros ruisseaux. Cela dit, ces conseils sont valables également pour de plus grands milieux.)

Avantages et particularités du wading pour la pêche du brochet.

Certes en terme d’expérience, le wading est une technique qui en apporte beaucoup mais qu’en est-il en terme de pêche à proprement parler ?

Quels sont les avantages de cette pratique ?

Et surtout, quelles sont ses spécificités qui rendent cette approche si intéressante ?

Pour commencer, il est évident qu’en terme de mobilité, les possibilités stratégiques s’avèrent quasiment infinies. Libéré des contraintes de la rive, le wading permet de se faufiler là où d’autres ne peuvent aller. Les zones encombrées d’herbiers, les fosses éloignées, les queues de courants difficiles d’accès ou encore le dessous des frondaisons frôlant la surface de l’eau qui auraient pu être des obstacles depuis le bord deviennent alors beaucoup plus faciles d’accès. Souvent les plus beaux spécimens se trouvent localisés dans des zones que le pêcheur du bord ne peut atteindre que très difficilement ou alors qui lui sont totalement inaccessibles.

Cette liberté d'action offre un atout considérable pour le powerfishing en rivière et ruisseaux où le pêcheur se retrouve souvent "bloqué" en action de pêche par divers obstacles. (Dédicace spéciale aux ronciers A.K.A "le cauchemar des pêcheurs").

Le second avantage de cette pratique est une discrétion accrue. Bien que le brochet soit beaucoup moins méfiant que dame truite et qu’il se laisse approcher bien plus facilement, on ne peut négliger cet avantage considérable que cette technique peut apporter de ce point de vue-là. Ses yeux étant braqués vers la surface, guettant une proie passant au dessus de lui, il est beaucoup plus difficile au brochet de détecter le pêcheur visuellement. Cependant, attention aux déplacements trop brusques ! Un bruit trop suspect ou un mouvement d’eau trop conséquent peut éveiller la prudence de ce dernier et, s’il ne fuit pas, sa méfiance également et donc de facto , grandement diminuer les chances de capture.

Troisième avantage: une observation plus poussée du poisson. Le fait d’avoir les pieds dans l’eau et de pouvoir s’approcher discrètement du poisson permet de mieux voir ses réactions. Avec de l’eau jusqu’aux genoux, il n’est pas rare de voir le brochet bien avant d’effectuer notre lancer vers ce dernier. Ce qui offre une adaptabilité stratégique non négligeable pour pêcher.

Un quatrième avantage que l’on ne peut négliger, c’est la récupération de nos précieux leurres coincés dans un arbre, sur le fond ou encore sur la rive d’en face. Grâce au wading, le pêcheur a la possibilité de se déplacer facilement jusqu’à son leurre, de le dégager et ainsi éviter sa perte mais aussi d’économiser un temps de pêche précieux.  Concernant les leurres, cette capacité qu’offre le wading d’accéder directement à différentes zones apporte aussi un léger désavantage. Cela nécessite de varier très souvent le choix de leurres ou de techniques en fonctions des conditions et des réactions du poisson environnant. Cependant, à titre personnel, je trouve cet inconvénient comme un avantage car cela force à travailler sur l'adaptabilité qui est une compétence importante dans le cadre de la pêche et ce quelque soit l'espèce visée.

Pour faire simple: chaque aspect du wading apporte son lot d'avantages et de défis, contribuant à faire de cette technique une expérience de pêche à part entière au même titre que l'approche du bord ou en embarcation.

"Le contact direct avec le poisson est, sans aucun doute, ce que je préfère dans cette pêche. Le fait de marcher littéralement sur le territoire du brochet est une approche que je trouve très grisante. Les combats sont toujours “musclés” et j’ai pu remarquer qu’un brochet de 50cm dans une rivière à courant moyen est tout aussi difficile à combattre qu’un brochet de 70-80 en canal (si pas plus mais je manque d’objectivité sur le sujet pour être honnête). Une chose est sûre, c’est que pendant le combat, du fait de la faible profondeur, les brochets multiplient les chandelles augmentant les risques de décroches ou alors ils prennent le courant (et ils savent par où passer pour aller là où il est le plus puissant ! Le frein est mis à rude épreuve dans ce cas-là !).

Je suis intimement persuadé que la vie dans les courants en font des poissons beaucoup plus “forts” et chaque prise dans ces conditions apporte toujours une magnifique histoire à raconter mais surtout.. des souvenirs hors du commun !"

Un visiteur surprise pris par l'ami Kévin Horvath lors d'une session truite. C'est toujours là où on l'attend le moins que le brochet apparait !

Matériel et sélection de leurres pour la pêche du brochet en wading

La pêche en wading nécessite une préparation méticuleuse en terme d'équipement et de sélection de leurres.

Examinons de près les équipements essentiels pour la pratiquer en toute sécurité et avec efficacité. 

Sans rentrer dans les détails, qui dit “wading” dit “waders”, des cuissardes complètes au combo pantalon/bottes, l’important est de pouvoir rester au sec ! Je recommande néanmoins l’utilisation de lunettes polarisantes au même titre que pour la pêche de la truite, le brochet est un as du camouflage et même avec ces dernières, il arrive souvent à passer outre la vigilance du pêcheur en se confondant parfaitement avec son environnement. Un brochet immobile peut facilement être confondu avec une branche ou une racine dans le fond de l’eau, l’utilisation des polarisantes peut permettre de déjouer ça. (bien qu’il m’est déjà arrivé de me retrouver à, littéralement, 1m d’un brochet en embuscade et de ne me rendre compte de sa présence qu’au moment où ce dernier s’est déplacé pour attaquer mon leurre..).

Pour le reste, n’oublions pas nos pinces, toises et gants de protection pour la manipulation comme pour la pêche du bord. A titre personnel, j'essaye d'optimiser au maximum mon sac à dos afin d'être le plus léger possible.

Combo canne/moulinet:  

Casting/spinning au choix mais personnellement je favorise le spinning que je trouve bien plus pratique dans les milieux encombrés que je pêche, le fait de pouvoir prendre le fil en main pour effectuer un lancer en balancier pour lancer sous le couvert des branches derrière un tronc immergé est quelque chose que je n'échangerai pour rien au monde tellement c'est pratique.

Pour la canne, l'idéal est le plus court possible. A titre personnel, j'utilisais un modèle en 2m10 pour un grammage de 15-60gr mais ma passion pour le bigbait m'a fait passer sur une 50-120gr pour 2m20.

Concernant le moulinet, c'est non négociable, il te faut de quoi être le maître de la situation quand ça mord ! La réserve de fil est un détail, pour ça un moulinet de taille 2000 peut parfaitement faire la boulot MAIS dans ce cas précis j'opte plutôt pour un moulinet de taille 3000 qui est bien mieux équipé niveau frein ! Crois moi qu'un brochet qui prend le courant en filant à travers les troncs d'arbres et rochers immergés, tu es bien content de pouvoir l'empêcher d'agir !

Concernant les leurres voici une petite sélection de ce que je recommande pour pêcher le brochet dans ces conditions de pêche spécifique:

1) Lumières et vibrations à foison !

Chatterbait, Spinnerbait et cuillères sont déjà des classiques du bord, comme en embarcation, et ils ne dérogent pas à la règle dans ce cas-ci.  Très efficaces en toutes conditions je recommanderai toujours d’avoir au minimum un leurre de ce type dans sa boite avant de partir. J’ai une préférence pour la cuillère tournante que je trouve plus adaptable en fonction des courants. Dans le cas du brochet, je ne pars jamais sans, au minimum, une de ces dernières en taille 3 (voir 4 en fonction du milieu et des conditions). Bien que le Chatter soit excellent, je lui préfère le Spinnerbait qui s’avère particulièrement redoutable dans les fosses, bordures et contre-courants et qui est beaucoup plus adaptable que le chatterbait dans ce type de milieu. Cependant quel que soit le choix je recommande quand même de se munir d’un coloris de palette doré/bronze et d’un argenté.

(Ce petit détail peut parfois faire la différence ! Je me rappelle un magnifique doublé de brochets réalisé justement grâce à ce changement après avoir pu observer une chasse sur du gardon,  j’ai alors remplacé ma palette dorée par une argentée et les résultats ne se sont pas fait attendre !)

2) Les crankbaits sont les maîtres de lieux !  

Lorsque l’on pêche le brochet en wading, les crankbaits de type shallow runners se révèlent être des leurres incontournables. Leur conception spécifique leur permet de brasser les eaux peu profondes avec efficacité, attirant ainsi l'attention des brochets embusqués dans ces milieux. Ces leurres conçus pour évoluer juste sous la surface de l'eau, sont particulièrement adaptés aux zones peu profondes et sont donc parfait pour la pêche en wading !

Leur action de nage serrée et leur capacité à émettre des vibrations puissantes en font des alliés précieux. Ils peuvent être utilisés pour explorer rapidement et déclencher les attaques les plus violentes.

Qu’ils soient silencieux ou bruiteurs, j’ai rarement été déçu par ces petits gros !

3) Le grand classique à ne pas négliger !

Pour terminer dans les leurres durs, les minnow ne sont pas à négliger non plus ! Extrêmement polyvalents, ce sont en quelque sorte les passe-partout de nos boîtes et ce, quelque soit leur taille.  Ramener simplement en linéaire, avec de petits “twitch” pour déclencher les poissons actifs, en “slow retrieve” pour déjouer la méfiance du poisson ou encore animer violemment pour déclencher des réactions d’agressivité, les résultats sont souvent aux rendez-vous, surtout pendant les “pauses” entre deux animations et particulièrement au moment de la reprise.

4) Du souple et encore du souple !

Restons logiques ! Il va de soi que les souples ont tout à fait leur place en wading également. Montés en shallow la panoplie complète peut être de sortie, du shad au finesse en passant par le grand classique du brochet, le Sandra, ce sont également des alliés sur qui compter dans cette traque spécifique. J’ai tendance à privilégier les tailles de minimum 10cm à maximum 20cm  lorsque je pêche en wading. Cela dit ce choix est surtout influencé par le fait que les proies présentes dans le milieu dans lequel je vais pêcher sont majoritairement de cette taille. Néanmoins nous restons sur du brochet donc il ne faut pas hésiter à monter encore plus grand (surtout si il y a des lâcher de truites dans le coin, les brochets se goinfrent de ces proies faciles n’ayant pas appris à se méfier d’eux. Jouer la carte du big bait en balançant des "dauphins" de 24cm et + est aussi une excellente option !)

Pas de Jerk pour du brochet ?

Non, à la place je favorise les swimbait de type glidebait pour la bonne et simple raison que même dans le courant, il est en action. Je les trouve beaucoup plus adaptés qu’un jerk avec ses ondulations plus “naturelles”. Lors d’un pause, il continue de s’animer avec le courant comme le ferait un vrai poisson, dupant plus efficacement la méfiance du prédateur. Avec un coloris imitatif de truite, il peut faire de véritables carnages en bordure de courant où le brochet se tient souvent en embuscade, et dans les zones plus calmes. J’en embarque toujours 2 avec moi. Un en coloris naturel et l’autre plus “flashy”. Il m'est déjà arrivé d'utiliser des jerks mais je n'en suis pas un grand fan, c'est donc un choix purement dû à mes préférences personnelles, un paramètre que l'on néglige bien trop quand on débute et qui pourtant à son importance. (Si tu y crois, tu pêchera mieux !)

En choisissant nos leurres pour une session de pêche en wading, il est impératif d'avoir une certaine variété de couleurs et de tailles pour vous adapter aux conditions changeantes de l'eau et de la lumière comme pour la pêche du bord ou depuis une embarcation. Rappelons néanmoins qu’il vaut toujours la peine d’expérimenter, de ce point de vue-là, en brisant les règles de choix de couleurs si rien d’autre n’a fonctionné auparavant. Concernant les leurres durs, le mix silencieux/bruiteur est recommandé bien entendu.

Note: Je ne peux que recommander aussi l’utilisation de leurres de surface qui sont aussi de grands classiques dans la pêche du brochet, cela dit, je n’en utilise presque jamais en wading donc je préfère m’abstenir de commentaires à ce propos afin de pouvoir retranscrire le plus fidèlement possible mon expérience dans ce cas précis (bien que j’ai toujours un stickbait avec moi en wading au cas où...).

Conseils stratégiques en wading

- Repérage stratégique: Avant même de s’aventurer dans l’eau, il est important d’observer très attentivement les caractéristiques du milieu que l’on va pêcher. Repérer les différentes profondeurs, les structures immergées (troncs, racines, pierres, etc..), les courants et contre-courants. Non seulement cela peut révéler nos zones de lancers potentiels mais aussi (et surtout !) nous permettre de nous déplacer en toute sécurité !

- Vouer un culte à la lenteur : Bien qu’expliquer brièvement précédemment, une approche lente et discrète est essentielle pour optimiser les chances de réussite ! Avance avec précaution, évite les mouvements brusques qui pourraient alerter le brochet (et ses proies ! Un mouvement de panique sur un ban de chevesnes peut transmettre au brochet le besoin de fuir même si il ne t’a pas vu ! Il a appris à le faire dès son plus jeune âge pour se défendre des hérons et autres prédateurs de la surface !). Rien ne vaut d’opter pour des déplacements lents et les plus silencieux possible afin de minimiser les perturbations et maximiser les chances d’approche !

- Le couvert, un allié à ne pas négliger : Il ne faut pas hésiter à profiter des obstacles naturels tels que les rochers, les troncs d’arbres submergés ou les herbiers pour te dissimuler tel un ninja pour pouvoir être au plus proche de ta cible ou afin de pouvoir te camoufler plus efficacement afin d’éviter d’être détecté.  

- Adapte ta technique au milieu : Une fosse profonde ? Un courant puissant ? Un calme proche des bordures ? Si il y a bien une pratique dans laquelle on dit qu’il faut savoir s’adapter c’est bien la pêche et dans le cas du wading, c’est crucial ! Change de leurre en fonction des milieux que tu traverses ou encore selon ton sens de pêche (amont/aval). Certains leurres sont beaucoup plus efficaces que d’autres en fonction des situations et dans le cas précis du wading il faut aussi tenir compte sur un même poste de la direction dans laquelle coule la rivière avant de lancer.  Un crankbait sera redoutable en remontant lentement le courant alors que la cuillère ou le spinnerbait le surpasseront quand il s’agit de lancer en amont !

- Observation, observation et... observation: Sois très attentif aux signes d’activités des brochets (remous en surface, chasses de poissons en surface, etc..), cela peut trahir leur présence. Pour ma part je recommande de rechercher avec les polarisantes, les bans de poissons blancs. Le Brochet ne s’éloignent jamais trop de son frigo ! Sur un spot que je pêche régulièrement, je sais avec certitude que lorsque je vois des carpes, les brochets ne sont pas loin. Il m’est d’ailleurs déjà arriver de constater que le brochet se cachait au milieu d’elles afin de pouvoir approcher un ban de chevesnes un peu plus loin.  

- Quitter l’eau quand c’est possible: Certes, cela peu paraître contraire à l’essence même de ce que je raconte depuis le début. Néanmoins, il ne faut pas confondre “Possibilité d’être dans l’eau” avec “Obligation d’être dans l’eau”. Il peut s’avérer que par moment, la meilleure approche devra se faire du bord (accessibilité, meilleure visibilité, discrétion, etc..).

Un chasseur de truite qui était en embuscade sous des branchages

Sécurité et précautions à prendre en wading.

Lors de la pêche en wading, la sécurité est primordiale.

Voici quelques conseils pour minimiser les risques que je recommande tout particulièrement si l’on a jamais pratiqué ce type de pêche :

- Surveiller les conditions météorologiques et le débit de la rivière choisie. Ne prends pas de risque si le débit est trop fort...

- Informe quelqu'un de votre plan de pêche ! Horaire estimé du temps de pêche et localisation précise ! On ne sait jamais ce qu’il peut arriver ! (Un simple SMS à un proche suffit... moi-même je le fais à chaque fois que je pars pêcher. Un sms rapide à ma femme ne prend que 10 sec lors de mon départ et je signale mon retour également afin de la rassurer. Si je peux le faire, tu peux le faire ! Crois-moi cela pourrait te sauver !)

- Si possible, pêcher à plusieurs... (Je me souviens d’une fois où la gravière, sur laquelle je me trouvais, a lâché, sans mon ami avec moi ce jour-là pour me rattraper, je n’aurais probablement pas pu écrire ces mots aujourd’hui... l’eau avait pénétré mes waders et j’étais collé sur le fond. Il a su m’attraper par le col et me tirer hors de l’eau, sauvant ma vie au passage. Depuis, je fais encore plus attention quand je vais pêcher en waders) .

- Faire preuve de prudence et de bon sens en tout temps ! oui ça fait un peu écho à ce qui a été dit précédemment mais on ne rigole pas avec la sécurité ! N’oublions pas une chose: ce n’est “que” de la pêche, du plaisir avant tout, inutile de le gâcher en se blessant ou pire encore...

Histoire d’une session

Dernière session Carnassier du mois de janvier 2022. Entre les décroches, les capots monumentaux et la part de malchance propre à la pratique de la pêche cette saison là, je termine quand même en beauté la saison du carnassier avec mes potes les pikes !

Je tenais absolument à terminer ma saison avec des dents et lors de cette courte session de 2h, j’ai pu en avoir 1400 !

À mon arrivée sur le spot, l'eau était extrêmement claire, grâce aux polarisantes, je parviens à repérer en bordure un brochet. Je lance mon leurre +-2m a côté de lui, après 2 coup de moulinets, la bête se met en mouvement lentement puis après une accélération fulgurante attaque mon glidebait et.. BOUM PENDU !  ( À vue c'est juste magnifique !) . Sur le moment, je me rend compte que j'avais mal évalué la taille de la bête,  alors qu’il se dirige vers les courants forts je resserre le frein de mon moulin et entame un combat musclé avec ce missile de rivière et après quelques minutes de combat, ce sera une jolie mémère de 80cm tout rond qui passera me faire la bise avant de retourner dans son élément !

Peu après après ce beau spécimen, j’observe un gros remous proche de la bordure face à laquelle je me situe et des gardons paniqués me passent dans les pieds. Sans hésiter, j’ai lancé le swimbait en direction du remous et hop ! Un autre brochet ,plus petit mais assez nerveux sera mis au sec après m'avoir fait l’honneur de réaliser 2 petites chandelles et quelques rushs bien sentis !

Lors de cette session, je fini par décrocher un autre de +-70 qui aura su utiliser les courants et les pierres de la rivière pour se libérer et je rate un chevesne qui me fera un beau refus sur une cuillère à quelques mètres de moi juste avant de partir.

Sans doute l’une de ces courtes sessions dont j’ai le meilleur des souvenirs !

J'aurai piqué cette belle femelle 2x de plus cette année là ! Néanmoins, je me souviendrai toujours de cette session grisante.

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Conclusion

La pêche du brochet en wading offre une expérience unique, permettant aux pêcheurs d'accéder à des zones autrement inaccessibles et de relever des défis passionnants. Que ce soit cachés au plus profond des fosses ou en embuscade aux abords des courants, les pêcheurs peuvent capturer des spécimens recherchés tout en se connectant avec leur environnement. (Surtout avec le brochet qui a souvent tendance à se retrouver là où on l’attend le moins..)

Cependant, ce qu’il faut surtout retenir c’est que cette méthode demande une certaine patience et prudence, car elle nécessite de rester discret pour ne pas effrayer les poissons et de prendre des précautions pour rester en toute sécurité. J’ajouterai aussi que bien connaître le milieu et surtout le brochet (et son mode de vie) sont des atouts non négligeables comme pour chaque méthode de pêche. L’adaptabilité est cruciale également ! Peu importe la méthode, le pêcheur se doit de s’adapter mais dans ce cas précis, c’est une obligation et il faut bien garder ceci en tête lorsque l’on pratique le wading.

Malgré ces petits défis, la pêche du brochet en wading offre un sentiment de satisfaction incomparable et des souvenirs durables, chaque prise est presque à elle seule une aventure épique. Je ne peux que t’encourager  à essayer cette méthode dont je suis certains, sera une aventure captivante pour toi si tu ne l’as jamais pratiquée.

 Il s’agit véritablement d’une approche qui à le mérite d’être explorée et appréciée !

J’espère que cet article t’a plu autant que j'ai pris plaisir à le rédiger et t’invite à me dire ce que tu en penses dans les commentaires ci-dessous et/ou de lui mettre un « j’aime » afin de me le faire savoir.

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Encore merci pour le temps que tu as pris pour lire cet article, on se revoit au prochain !

Bonne déroule !

Adrien T.